J’ai réalisé une boite à bijoux pour charms de type Pandora, Chamilia, Soufeel, etc…
Pour la réaliser j’ai utilisé du carton fort de 2 mm d’épaisseur, du papier scrapbooking 30 x 30 cm, de la colle blanche, des pics à brochettes en bois, et pour le couvercle : une broderie au point de croix, de la ouate et du scotch double face.
J’ai utilisé la broderie que j’avais réalisé ICI.
Il y a de la ouate entre le carton et la broderie pour donner du relief (et un petit côté « luxe »).
Les bâtonnets en bois sont des pics à brochettes coupés à la bonne dimension.
Ils reposent sur du carton 2 mm que j’ai doublé de chaque côté.
Le tout est tapissé de papier coloré.
On peut laisser que quelques rangées pour les charms et faire de la place dans la boite pour d’autres bijoux…
… parce qu’il va en falloir beaucoup pour tout remplir !
Ma mère m’a demandé une trousse en tissu enduit : voilà qui est fait !
Elle s’est choisie son tissu au salon du tissu de Reims.
Tuto tout simple trouvé ICI.
Pour information, mes triangles sont cousus à 2,5 cm des pointes.
Et voilà ! J’ouvre une nouvelle catégorie sur mon blog : Le Filage ! Mon frère et ma belle-soeur ont aidé le Père Noël dans le choix de mes cadeaux, j’ai donc de quoi me lancer avec un fuseau turc et un livre (LE seul livre sur le filage en français, et ouf! il est très bien). Mon homme et sa tante m’aident aussi à me lancer dans le filage, mais ça je vous en parlerai plus tard, il faut d’abord que je me fasse la main.
Pour commencer, j’ai réalisé mon premier outil : le mandrin (ou niddy noddy). Pour voir à quoi ça sert, vous pouvez cliquer : ICI.
Et pas question de dépenser beaucoup d’argent dans le matériel. Le but du filage (pour moi) est de voir comment on peut partir de « rien » pour arriver à faire une pelote de laine. On pourrait également réaliser son mandrin avec trois bouts de bois et de la ficelle… Ma version sera quand même plus simple à transporter, ranger et laver si il le faut.
Je me suis inspirée de nombreux tutos en anglais, comme : celui-ci.
Pour que ce soit encore moins cher, je n’ai pas acheté de bouchons. Si on place la laine à côté des « Tés » (comme ICI) ça ne pose pas de problème normalement (à voir à l’utilisation). On peut aussi improviser des butoirs avec du scotch épais (enroulé plusieurs fois) au bout des tuyaux.
Voici ce qu’il vous faut pour un mandrin de 20 cm + 40 cm (on va pouvoir l’adapter à nos besoins) :
– 1 tuyau en plastique de 1 mètre
– 2 Tés qui correspondent au diamètre de votre tuyau.
A l’aide d’une petite scie on coupe le tuyau de 1 mètre en 6 morceaux :
– 4 de 10 cm
– 1 de 20 cm
– 1 de 40 cm
On va pouvoir le monter et le démonter ainsi : 2 mandrins en 1 : un grand de 40 cm et un petit de 20 cm.
La version grise me coûte environ 5€ (tuyau du rayon plomberie, 32 mm de diamètre).
Pour le ranger on peut tout démonter.
Si vous voulez tout bloquer et tout coller vous pouvez aussi le faire, à vous de voir.
La version blanche me coûte environ 2,50€ (tuyau du rayon électricité).
Ce sont les même dimensions que la version grise.
N’hésitez pas à regarder ce que vous avez déjà en stock dans votre garage 😉 Vive la récup’ !
J’en parle souvent autour de moi, alors autant que j’en fasse un article une bonne fois pour toute ! 🙂
« Le beurre de karité » est un sujet qui me révolte un peu dans le domaine des cosmétiques. Il est souvent proposé à un prix élevé, sans odeur et blanc; alors que le beurre de karité n’est pas cher, jaune et a une forte odeur !
Trouver du beurre de karité en ville n’est pas compliqué. J’habite à Reims et je connais trois boutiques à côté de chez moi qui en proposent (il doit y en avoir bien plus !). Pour cela, n’allez pas dans vos grandes boutiques de grandes marques, vous n’en trouverez pas. J’ai l’habitude d’aller sur aroma-zone pour réaliser mes cosmétiques mais pour certains produits j’évite grandement ! (par exemple leur henné ne colore pas du tout).
Il suffit d’aller dans une boutique de produits africains (alimentation et/ou cosmétique) et de demander « du beurre de karité brut ». Certaines boutiques de produits africains proposent des pots de beurre de karité blanc et sans odeur… ce n’est pas de celui là dont je veux parler !
Par chez moi, le beurre de karité brut est souvent « en rupture de stock », ils ont juste le temps de le garder derrière la caisse quand ils en ont et il le vendent au poids. Je me répète donc : il n’est pas cher, il est jaune et quand on met le nez dans le sachet, il a une forte odeur pas vraiment agréable (odeur de noisette rance).
Gardez-le à l’abri de la lumière par la suite (dans un pot sombre, dans votre placard…) sinon il deviendra blanc rapidement (mais vous pourrez continuer à l’utiliser quand même).
Je ne connais pas encore d’adresse qui en propose sur internet (je n’ai pas eu besoin d’en chercher), désolée si vous habitez dans un petit village 😕 , mais essayez de chercher, ça existe certainement.
J’ai trouvé un petit article sympa ICI qui explique la différence entre « brut », « pur » et « raffiné ». L’article explique aussi pourquoi le brut n’affiche pas le logo « bio ».
Je connais ça depuis petite car une copine d’école m’avait montrée comment elle s’hydratait le corps et les cheveux. Son père revenait du Mali tous les étés avec un stock de ce beurre brut pour l’utilisation de toute la famille.
On peut utiliser le beurre de karité directement en massage sur le corps et les cheveux. Pour ses propriétés, je vous laisse chercher ça sur internet 😉 .
Je réalise mes cosmétiques pour faire barrage aux produits allergisants ou polluants (mon corps ne me laisse pas le choix) ET parce que c’est souvent moins cher (mon porte-monnaie me dit merci). Je ne suis pas du tout dans l’optique de faire joujou et de fermer les yeux sur ce que j’achète.
