Ours guimauve chocolat

Je vous présente des ours guimauve chocolat féroces !

Ça change des formes d’ours en guimauve habituelles !

La réalisation est simple : on coule une fine couche de chocolat dans le moule, on laisse refroidir, ensuite on fait couler de la guimauve à la poche à douille, on laisse prendre, et on dépose une dernière couche de chocolat avant de démouler le tout !

Terriblement bon !

 

 

 

 

Moules disponibles sur la boutique : MyCuteFood.com (catégorie animaux)

 

Oeuf d’Halloween (Aubergine farcie)

Je vous propose une nouvelle idée de plat (une entrée ?) pour la période d’Halloween :

L’aubergine « oeuf » farcie, à présenter dans un coquetier.

 

 

L »aubergine blanche ronde à oeufs » est une aubergine qui a vraiment une forme d’oeuf (et il faut d’ailleurs la cueillir quand elle n’est pas plus grosse qu’un oeuf pour ne pas qu’elle soit trop amère), elle peut se cuisiner comme une aubergine normale, donc je vous la propose « farcie » pour l’originalité de la présentation.

Pour la recette il n’y a rien à savoir de particulier donc faites votre recette d’aubergine farcie habituelle.

 

En France vous en trouverez dans les épiceries africaines. Et si vous avez un marché qui propose plein de légumes originaux, vous en trouverez aussi sur les étals je pense. Il parait qu’on peut la cultiver facilement en France donc n’hésitez pas à essayer, même en guise de plante décorative, je trouve ça vraiment original.

 

 

Et au niveau du goût ? Rien de bien extraordinaire de ce côté là je trouve. Elle est quand même moins douce que l’aubergine que l’on connait, on peut retrouver de l’amertume et certains trouvent un petit goût de champignon. Cuisinée en dés dans un plat elle doit être plus intéressante, mais je voulais garder la forme d’oeuf pour la présentation !

 

 

 

 

Courge Jack Be Little farcie

 

J’ai eu envie de présenter cette courge toute mignonne sur mon blog pour la catégorie « cute food ».

C’est la courge « Jack Be Little », elle est tout petite, parfaite pour présenter de jolies assiettes d’automne.

 

 

 

Je vous donne la recette pour 4 courges Jack Be Little :

 

Ingrédients :

4 courges Jack Be Little

100 g de riz

100 g de lardons

1 oignon

3 gousses d’ail

1 oeuf

sel, poivre

 

Couper le dessus des courges pour faire sauter le « chapeau » et retirer les pépins avec une petite cuillère.

Faire cuire le riz.

Emincer l’oignon, réduire les gousses d’ail en purée et faire revenir à la poêle avec les lardons dans un peu d’huile.

Ajouter le riz cuit dans la poêle et remuer 2 minutes. Saler, poivrer.

(n’hésitez pas à bien saler la farce pour relever le goût de la chair de la courge)

Retirer du feu, faire refroidir la préparation au frigo.

Ajouter un oeuf à la préparation froide, mélanger.

Farcir les courges. Disposer les courges farcies dans un plat, sans huile ni eau au fond du plat. Déposer les « chapeaux » à côté des courges dans le plat. Enfourner à 180°c pendant 40 minutes.

Servir chaud en plaçant les chapeaux sur les courges.

 

Remarque : on peut mettre la farce que l’on veut : végétarienne, 100% viande, oeuf et crème fraiche, farce aux épices, farce curry coco, c’est vraiment comme vous voulez.

Je vous donne surtout cette recette pour vous montrer la marche à suivre pour que la chair de la courge Jack Be Little cuise directement au four et se présente bien dans l’assiette.

 

 

 

 

 

Les springerles

J’en parle souvent ici mais je n’ai jamais expliqué clairement ce qu’est un springerle. Ce n’est pas très connu à Reims et on ne le trouve pas en pâtisserie ici, pour cela il faudra aller un peu plus à l’Est.

C’est un biscuit sec à l’anis qu’on retrouve dans l’Est de la France, Allemagne, Belgique, Suisse, Autriche, USA. Il garde le même nom dans tous ces pays.

De nos jours, ceux qui n’aiment pas l’anis le parfument à la vanille, aux zestes d’agrumes (citron, orange), à l’alcool ou avec des arômes alimentaires.

Si vous voulez le prononcer en français avec l’accent alsacien : « Chprin’gèrlé ».

En ce qui concerne l’origine du nom, il y a deux écoles. Springerle veut dire : « petit sauteur », certains disent que c’est pour l’action de se détacher du moule, d’autres disent que c’est parce qu’il monte un tout petit peu lors de la cuisson et forme en quelque sorte deux étages qu’on distingue quand on le regarde de profil.

C’est un biscuit avec des ingrédients simples et qui se conserve longtemps. Si vous attendez quelques jours avant de le déguster, il sera un peu moins dur sous la dent (et traditionnellement c’est comme ça qu’il faut faire !). Il est très apprécié de nos jours pour son aspect, car sa recette permet de garder les détails les plus fins des dessins des moules, même après la cuisson. Traditionnellement on le formait avec des moules en terre cuite, des moules en cire, et des moules en bois (le bois des arbres de la ferme : prunier, poirier, cerisier). De nos jours on trouve des moules pour springerle : en terre cuite (des formes simples), en résine (à voir selon la législation du pays sur le contact alimentaire), en plastique, en métal (ça ne se fait plus trop, ça reste ancien ou pour les professionnels) et en bois (mais cette fois ci du bois qui est en accord avec la législation du pays, donc approprié au contact alimentaire).

Soit le moule imprime sa forme sur la pâte : on presse le moule sur la pâte et on découpe une forme autour, soit la pâte va dans le moule fariné et on ressort une forme toute faite.

En Europe, la recette traditionnelle donne des biscuits plats sans beurre, sans levure, à l’anis en poudre. Vous pouvez moudre des graines d’anis ou trouver de l’anis en poudre dans les épiceries du maghreb.

Aux USA la recette donne un gros biscuit épais avec beurre et levure (de préférence « l’Alcali » pour ne pas déformer les dessins).

On trouve des musées du springerle dans quelques pays en Europe et aussi aux USA.

J’ai recoupé plusieurs sources pour vous expliquer tout ça. J’ai lu beaucoup sur le sujet (dont de très vieux livres en allemand, d’Allemagne et d’Autriche), tout simplement car c’est mon métier de fabriquer des moules depuis plus de 10 ans maintenant.

Nettoyer et utiliser un vieux gaufrier en fonte

Ce gaufrier en fonte appartenait à mes grand-parents, et comme beaucoup de familles françaises on l’a gardé.

Si vous n’en avez pas eu un en héritage, vous en trouverez beaucoup en brocante et aux Emmaüs, j’en vois très souvent !

J’ai eu envie de le réutiliser surtout pour les formes de gaufres en coeur ! L’extérieur était rouillé et l’intérieur pas du tout rouillé car très gras (très sale).

 

Nettoyer un gaufrier en fonte :

Ce qui compte le plus, bien entendu, c’est l’intérieur du gaufrier.

Si il présente de la rouille, je vous recommande cette vidéo toute simple : CLIC, il suffit de verser un peu de vinaigre blanc sur la rouille, attendre un peu et essuyer avec un chiffon en frottant un peu. On peut terminer en frottant avec une brosse métallique.

Ensuite pour nettoyer un gaufrier très gras, sale, mais pas rouillé, on utilise du bicarbonate de soude + du vinaigre blanc. On saupoudre de bicarbonate et on ajoute un peu de vinaigre par dessus, ça va mousser, on attend un peu, on rince à l’eau en frottant bien avec une brosse et on recommence si nécessaire. A la fin on rince bien à l’eau + brosse souple, et tout de suite après on sèche au chalumeau, et on met de l’huile d’olive sur tout le gaufrier à l’aide d’un pinceau. Si vous ne mettez pas d’huile sur de la fonte, elle va rouiller (même sans eau directement dessus, l’air humide suffit). Là, pour nettoyer la crasse on a utilisé de l’eau, mais il ne faudra plus jamais le faire ! Pour nettoyer le gaufrier après la cuisson des gaufres, on essuie avec un papier essuie-tout et c’est tout ! Le gras est la meilleure protection pour la fonte, il ne faut jamais dégraisser.

 

 

Utilisation du gaufrier en fonte :

Utilisez votre gaufrier en fonte sur du feu et pas sur des plaques électriques ou vitrocéramique. Ca peut être dans votre cuisine ou sur un barbecue par exemple.

Pour la première fois après un gros nettoyage, chauffez votre gaufrier sur le feu environ 15 min pour qu’il absorbe l’huile (changez de face de temps en temps).

Vient le temps de faire les gaufres ! Utilisez toujours une pâte à gaufre grasse (rappelez vous : le meilleur ami de la fonte est le gras), donc une recette toute simple qui contient de l’huile, du beurre, du saindoux ou de la margarine.

Pour l’avoir testé, utiliser une recette sans gluten, sans lactose, ne pose aucun problème (donc avec margarine et pas de blé), je le précise car on pourrait se dire que la margarine ne va pas bien graisser ou que le manque de gluten va faire des gaufres trop cassantes, et la réponse est : non, tout va bien avec le gaufrier 😉

Déposez un petit morceau de beurre ou margarine dans chaque coeur du gaufrier très chaud (c’est très important sinon ça va coller), versez la pâte à gaufre dans chaque coeur et fermez le gaufrier. Laissez chauffer un peu (30 secondes) et retournez. Retournez toutes les 30 secondes environ. La cuisson va plutôt vite, sur feu bien fort et gaufrier déjà bien chaud. Surveillez la couleur des gaufres en ouvrant le gaufrier de temps en temps. Quand c’est coloré, n’attendez pas que ça brûle, renversez les gaufres dans une assiette. Voilà !

 

Et comme précisé dans la paragraphe « nettoyage » ne lavez pas votre gaufrier en fonte après la cuisson des gaufres : eau = ennemi de la fonte. La fonte a adoré se prendre plein de gras durant la cuisson donc on lui laisse. On va juste essuyer avec un papier essuie-tout (si des bouts de pâte sont collés, ça se retire facilement avec un petit couteau).

 

Information utile : on pourrait imaginer que ces vieux moules sont peut être dangereux pour la santé, mais non, la fonte ne présente aucun danger pour la santé. La seule chose qu’elle peut laisser dans l’alimentation c’est un peu de fer, le même fer qu’on a dans le corps (je ne plaisante pas !).

 

 

Pour graisser le gaufrier entre chaque fournée, il parait que certaines grand-mères utilisaient une tranche de lard !

 

 

Bon appétit !